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Critique de Le Labyrinthe des rasoirs

par yeong le mar. 15 mai 2012 Staff

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Manga acheté à cause de son anecdote : censurer en Angleterre. Est-ce qu'il le mérite ? ... Aspect : Un format (21*15), une couverture annonçant le genre. Il n'y a pas de résumé au dos. Le manga fait dans les 210 pages. A la fin, il y a une interview de l'auteur avec 4 admiratrices de son travail. Une indication 16 ans et le manga est emballé. Dessin : Les dessins de Jun Hayami sont souvent sommaires et on petit goût de vieillot. Mais pour contraster, certaines planche sont très détaillées pour se focaliser sur un personnage, une perversion, un acte immoral... Les dessins sont épurés et l?absence de décor ou de second plan imposent au regard de s?attarder sur l?acte principal de la case. Scénario : Ce manga s?attaque au lien entre amour et mort et surtout à toutes les perversions où le sexe peut mener un couple tel qu'il soit : officiel, improvisé ou imposé. Ce recueil de 10 histoires va proposer un lot de supplices qu?un homme puisse imposer à une femme : sadisme, scatologie, pédophilie, inceste, jalousie, viol, meurtre, suicide... Chaque histoire est malsaine à souhait et le lecteur doit faire des pauses pour se ménager (voir carrément zapper des histoires trop trash) . La violence et la cruauté sont ici des pires, ceci résulte certainement du contraste des psychologies et des situations (normalité apparente des personnages et leur anonymat). Sinon, il est aisé de comprendre pourquoi ce manga a été censuré en UK... Quant à l'interview à la fin, elle permet d'en savoir plus concernant l'auteur et sur le public féminin fan de ses mangas. Conclusion : La perversion de l?homme a-t-elle des limites ? A vous de voir si vous êtes prêt à faire l' introspection de la partie sombre de votre âme...

En bref

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