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Critique de Beelzebub

par znurlf le jeu. 28 janv. 2016

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Avec un synopsis bien barré qui oriente inconsciemment le lecteur vers un shonen de baston avec un soupçon de comédie, Beelzebub s’apparente plutôt à mes yeux à une comédie avec un soupçon de baston. Outre son speech de départ, l’environnement scolaire n’est pas en reste : avec un lycée entièrement rempli de loubard, Ishiyama , l’auteur indique vite que même ce qui n’est pas surnaturel ne sera pas nécessairement logique. D’ailleurs les bastons – et cela sera le cas dans toute la série – ne durent pas bien longtemps, le héros encastrant ses ennemis dans les murs et autres joyeusetés ponctués par les remarques sur la débilité de ce qui se passe et se dit durant les affrontements et autres face à face. Le manga enchaine donc des petits arcs relativement originaux, avec fatalement quelques redites et clichés comme des « groupes d’ennemis mystérieux à nombre fixe », les anciennes connaissances qui en veulent aux héros, les antagonistes qui deviennent des alliés, le duel sportif, etc… Mais la toujours humoristique reste constante ce qui a 2 effets : le manga ne nous prend pas aux tripes et certains arcs aurait pu être plus exploités, mais sa lecture est légère et très agréable. En ayant lu la série d’un bloc, je n’ai pas ressenti le besoin de finir un passage au plus vite, ni besoin de break entre 2 passages. Côté personnages, le « héros » Tatsumi Oga ne serait pas très consitant sans ses faire-valoir, à commencer par Beelzebub IV (alias Baby Beel) accroché à son épaule, Furuichi son seul ami qui développe le côté humoristique du manga, et Hilda, la servant démoniaque, qui permet de faire avancer le concept (puisque elle permet d’expliquer les aspects lié aux enfers, les ennemis, etc…). Puis les personnages rencontrés au lycée Ishyama viennent faire grandir les rang des personnages secondaires avec la plupart un rôle bien à lui (les nullard aux apparitions pathétiques, le loubard oldie friqué, le bastonneur pas très intello, l’amoureuse qui se retient, etc…) pour former un casting bien sympathique. Graphiquement, c’est très correct, le dessin est conventionnel et hormis Alindelon (dont le nom, le physique et comportement sont bien WTF), le design des perso est sympa sans être très original. Reste qu’il n’est pas banal de voir un bébé à poil, cul et zizi en gros plan régulièrement sur la plupart des pages d’un shonen ! Au final j’ai passé un bon moment à lire les 27 1 tomes (le 28ème tomes étant des histoires entre la fin de l’histoire et le happy end quelques années plus tard dans la lignée du reste des histoires principal) pour sa légèreté et son humour. Si vous cherchez un manga de baston pure, avec des passages épiques et sérieux, alors mieux vaux vous tourner vers un autre manga.

En bref

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