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Critique de Altaïr

par lololeboiteux le ven. 12 févr. 2016

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Quand j’ai commencé à lire Altair j’avoue avoir eu peur de trouver un titre aux thématiques très (trop) proche de celles d’un titre comme Arslan. En effet dès le premier tome on comprend que dans ce monde fortement inspiré du monde méditerranéen de la renaissance (avec la Türkiye dans le rôle de l’Empire Ottoman, Venedik dans le rôle de Venise et l’empire Baltrhain dans celui de l’empire des Habsbourg probablement) que l’intrigue va utiliser la guerre imminente entre l’empire Baltrhain et la Türkiye. Et heureusement après quelques tomes un peu hésitants il s’avère que l’orientation de ce titre est totalement différente. On suit ici dès le début un responsable militaire Türk en l’occurrence Mahmud, Pacha de son état et qui se trouve donc impliqué dans la politique du pays via le conseil du divan qui réunit tous les pachas du pays. Les dissensions sont d’ailleurs nombreuses quant à la marche à tenir vis à vis de l’attitude belliqueuse de leur puissant voisin menée par un redoutable tacticien en la personne du ministre Louis. Mahmud et son fidèle Iskandar (son aigle dressé) tente tant bien que mal de préserver la paix grâce à sa position mais va se retrouver rapidement victime de divers complots mis en place par l’empire. Mahmud verra alors sa position dans la hiérarchie s’affaiblir, mais cela lui sera bénéfique car il va être amené à voyager pour lutter contre l’expansion impériale et progressivement regagner l’influence qui était la sienne. Là où je m’attendais finalement à un titre très orienté shonen avec une guère très présente, on tire finalement plus sur un titre seinen diplomatique de mon point de vue. Plus les tomes passent et plus les intrigue, négociations entre les différentes nations se multiplient et j’ai pris beaucoup de plaisir jusqu’alors à voir les deux antagonistes principaux s’échanger coups sur coups dans le but de déclencher le conflit pour l’un et de l’éviter pour l’autre. En effet ce titre nous rappelle certains fait essentielles et souvent occultés des phases militaires. Une armée puissante c’est bien, mais une armée sans ration c’est inutile : de plus mobiliser ses troupes trop longtemps engendre des pénuries de main d’œuvre dans les champs par exemple. C’est ainsi qu’une bonne partie du conflit tourne autour des relations commerciales entre les états de Centro et tous les coups sont permis pour emporter la victoire. Altair est un titre qui nous fait voyager, d’Altin l’orientale (inspiré d’Istanbul) à Saint Michael l’occidentale (sorte de cité médiévale entourant le Mont Saint-Michel) en passant par la forteresse côtière de Phoenicia, la ville insulaire de Venedik (la Venise locale) ou encore les froides steppes de l’Urad. Les décors sont plutôt joli tout comme les personnages et on peut noter le soin particulier apporté aux différentes tenues de la part de Kotono Kato. Par contre Altair fait partie de ces titres qui ont « bénéficié » des tirages papier extra-fin de chez Glenat ce qui peut poser quelques soucis à certaines personnes (pour ma part ça me dérange pas plus que ça même si du coup certains tomes sont super-souples). En étant actuellement à la fin du tome 9 je ne peux qu’en redemander tant je trouve que le titre s’est bonifié au fil des tomes pour le moment.

En bref

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