Un manga assez atypique à mon goût où l'auteur, Kengo Hanazawa, créé un personnage "Hideo" désignant le "Héro" supposé être le personnage principal de ce manga (et qu'il l'est, je vous rassure) comme quelqu'un ce considérant comme le personnage secondaire de sa propre vie...(oui oui apparemment c'est possible, mais il faut être plusieurs dans sa tête à mon avis). A mon sens Kengo Hanazawa à créer un personnage de la sorte, volontairement pour imager la prise en main de l'avenir d'une personne fébrile avec un cruel manque de confiance en soi. Ce dernier ne fait pas les choses aux hasard et désire qu'Hideo passe sur le devant de la scène. Avec cette phrase redondante "-I AM A HERO" que ce répète Hideo tout au long de l'œuvre, on peut deviner que celui-ci veux se mettre en confiance pour devenir le personnage principal que le lecteur souhaiterai voir venir. L'ambiance est très bien joué ! Dès le début du premier tome j'ai tout de suite représenté le malaise du type qui rentre chez lui, seul, dans son 20m² après minuit, mimant une danse et des gestes bizarres pour cacher son malaise de voir apparaitre un monstre devant lui, pour enfin allumer la lumière et vérifier si quelque chose ne se cacherai pas sous son lit. Ce qui m'a quelque peu déçu est la représentation démesurée du civisme des grandes villes japonaise. Très passifs et complètement insensibles aux phénomènes qui les entourent, les Japonais, par la sur-concentration de population ne se voient pas nécessairement obligés de réagir lorsqu'une personne se fait fatalement mordre au visage par quelqu'un qui semble affecté par une virulente maladie contagieuse (si je ne le fais pas... quelqu'un d'autre le fera à ma place !). Et comme c'est toujours au dernier moment que l'on réagi face à ce type d'incident, ils s'en voient subir les conséquences les plus... évidentes. Pour conclure je trouve que c'est un très bon manga du genre bioterrorisme/zombie. Je poursuis toujours le manga et j'espère pouvoir ressentir et comprendre ce que veux nous faire éprouver Kengo Hanazawa au travers de cette oeuvre.