Yuyu Hakusho est un excellent shonen qui marque un peu les défauts du genre en l'ayant fortement marqué. Petit retour sur l'histoire, Yusuke Urameshi meurt bêtement ( non je ne spoile pas, ça se passe au début du premier tome ) en sauvant un gamin. Manque de bol ce n'était pas prévu et il va devoir racheter sa résurrection. Sans donner plus de détail, l'histoire va tourner autour d'ennemis de plus en plus puissants et de nouveaux alliés. La base du shonen comme je le disais. Si le manga se contentait de cela j'aurais pu m'en contenter et lui donner une note parfaite. Parce qu'à côté de cela l'histoire, le fond de l'histoire même, est très bon. On retrouve un peu du côté surnaturel de Dragon Ball Z mais de manière plus sympathique. Oui mais l'auteur a la salle manie de faire des dessins dégueulasses par moment. Je veux dire faut être sérieux, je sais apprécier un bon dessin et certaines planches de Yuyu méritent le détour. Ce n'est pas le dessin du siècle à chaque fois mais c'est souvent juste et propre. Oui mais des fois c'est juste dégueulasse. Et à chaque fois ça m'a enervé. Ce manga je l'ai relu 3 ou 4 fois intégralement déjà. Ma première lecture fut une découvert et à l'époque je n'avais pas forcément de critique dure à lui faire. Entre temps, une critique est revenu à mes oreilles plusieurs fois : Yoshihiro Togashi se fout de la gueule du monde. Et bien à chaque fois que j'ai relu le manga et que je suis tombé sur ces dessins clairement baclé j'ai repensé à cette critique ( qui concerne également Hunter X son autre manga ) et il faut avouer qu'elle est justifiée. Ce n'est pas tant qu'il est mauvais mais il est vraiment fainéant et se fout du monde. Bref, mon autre critique vient du dernier arc.Si l'on peut diviser assez facilement l'histoire en arc, le dernier arc qui se commence à la fin de Sensui et marque donc l'ascendance des Mazokus m'a laissé perplexe. Déjà j'ai trouvé le rebondissement trop gros. En terme de Deus Ex Machina ça se pose à un certain niveau il faut dire. Le problème derrière c'est qu'il n'y a rien. Cet arc court en gros sur 3 tomes ( 17 à 19 ) et le dernier tome est vide ( un tiers se concentre sur des artworks il faut dire ). Alors bon, le manga se termine bien. On sent quand même que l'auteur a pris le soin de ne pas dénaturer ses personnages tout en donnant à chacun un sens à sa vie. C'est beaucoup plus que ne font les auteurs de manga habituellement. Au final, un très bon manga pour son époque et je le relis tout de même avec plaisir même si certains dessins auraient mérités d'être largement peaufinés avant édition.