One shot de Kaori Yuki, le parfum met en scène Kanade, un jeune parfumeur prodige. Ce dernier (avec l’aide de sa cousine française) résout des enquêtes dont certaines criminelles. « Kanade est ce qu’on appelle un « nez », un parfumeur de génie à l’odorat extrêmement développé. Capable de distinguer toutes les odeurs qui existent. Il peut également reconnaître de manière certaine n’importe quel parfum déjà senti auparavant. Ce don va le conduire, avec sa cousine Anaïs, à dénouer de mystérieuses affaires de meurtres, d’impostures et de vengeances sanglantes. Car si le parfum peut troubler les sens, Kanade veut démontrer que sa raison d’être est avant tout de rendre les gens heureux. » Une bonne pioche. Kaori Yuki a un style particulier qui ne m’avait pas convaincu dans Angel Sanctuary (graphismes confus, inversion des sexes etc…). Oh surprise, je n’ai pas retrouvé ces éléments qui rendaient la lecture difficile et lourde. Dans « le parfum », originalité du sujet, mise en scène attrayante et accrocheuse sont aux RDV. L’auteure maîtrise son sujet et crée une ambiance bien sympathique à travers ses différents récits. Les héros sont charismatiques : Anaïs est la pile électrique alors que Kanade représente la force tranquille. Un duo classique mais efficace. Côté édition rien à redire, Tonkam a fait du très bon travail. On remarquera l’échantillon de parfum à l’intérieur du volume. Excellente initiative.