Odz est vaincu… mais Moria est toujours là. Fort de ses 1000 ombres amassées, le puissant capitaine corsaire se dresse face à Luffy alors que le soleil est sur le point de se lever. 3 parties distinctes dans ce 50ème volume de One Piece. Tout d’abord, nous avons droit à la suite et (enfin) la fin du combat entre l’équipage du Thousand Sunny et Gecko Moria. Moria vaincu, Bartholomew Kuma lui succède et ce sont alors Sandy et surtout Zorro qui lui font face. La seconde partie du tome est consacrée au passé de Brooks et de son équipage : comment sont-ils arrivés sur la route de tous les périls, comment Brooks s’est-il retrouvé seul, la rencontre avec Laboon… Enfin, la dernière partie nous offre le début d’un nouvel arc, celui de l’île des hommes-poissons. L’arc de Thriller Bark se termine donc enfin dans ce tome. Après moult péripéties, la conclusion de cette partie s’avère quelque peu décevante. Une nouvelle fois, Oda utilise certaines ficelles un peu grosses, notamment en ce qui concerne la restitution des ombres. Le seul moyen de les récupérer n’était en fait pas unique… Si l’on ajoute à cela la "clémence" très Onepiecienne de Kuma, la fin de Thriller Bark est au final bien mitigée. S’ensuit alors le (trop ?) long passage concernant le passé de Brooks et de son équipage. Un équipage exclusivement composé de mélomanes et qui souhaite arriver au bout de la route de tous les périls pour tenir la promesse faite à… une baleine ! Des chapitres longuets agrémentés qui plus est d’une chanson dont je me suis empressé de ne pas lire les paroles… La fin du volume relance l’intérêt du lecteur avec la mise en place du nouvel arc. Et c’est là que, une nouvelle fois, le génie d’Oda opère. Nul autre que lui ne peut s’enorgueillir d’avoir réussi à construire un monde aussi riche, vaste et varié tout en gardant une très grande cohérence. Les liens passés, futurs et présents, entre les différents évènements et personnages parsemant le titre est impressionnant (ici le "papier" de Ace, Octo, Laboon…). Luffy et ses amis sont arrivés à la moitié de la route de tous les périls, et l’imagination débordante mais très ordonnée d’Oda devrait encore nous réserver quelques très bonnes surprises. Un tome globalement décevant, mais loin d'être mauvais, qui conclut un arc un peu longuet et peu instructif. L’équipage a gagné un nouveau membre, une nouvelle aventure débute. Et c’est une excellente nouvelle.