Ce troisième tome permet (enfin) au titre de décoller ! En lisant ce troisième volume, on comprend mieux pourquoi l'auteure a tant focalisée sur Tsuchiura dans le précédent tome...Les choses évoluent sympathiquement sur de nombreux axes. Après une petite mise à l'écart de Kahoko, la situation revient à la normale avec son retour en tant que personnage principal. La demoiselle prend conscience de son incapacité à jouer du violon d'un point de vue technique. Elle se remet donc en question, et s'acharne afin de doper son niveau et de monter dans l'estime de ses compatriotes musiciens. Une évolution classique me direz-vous, mais agréablement mit en scène, grâce à un découpage dynamique. Tsuchiura prend toutes ses lettres de noblesse dans ce nouvel opus, grâce à une belle mise "en vitrine" au tome 2. Le sportif prouve ses capacités de pianiste et intègre (grâce à Lili la fée) le concours de musique. Ce personnage devient rapidement un protagoniste important, faisant ainsi plus d'ombre à Tsukimori le taciturne. Ce personnage mystérieux et charismatique est moins mit en avant. Cependant, l'auteure se permet de laisser entrevoir un aspect de sa personnalité qui n'était pas encore développé. Il est à penser que Yuki Kure le développera au volume précédent. Un personnage secondaire est particulièrement mit sur le devant de la scène. Il s'agit du joyeux Kazuki Hihara. Son statut de "soit drôle et tais toi" s'effrite peu à peu, laissant entrevoir un personnage bien plus profond... Qu'est ce qu'un shojo, sans romance ? Justement, un incident arrive et permet d'amorcer doucement la question... Autre fait sympathique, l'auteure offre aux lecteurs, un flash-back (3 ans plus tôt) intéressant, qui développe son passé, ainsi que celui de Azuma Yunoki. En bref, après une "introduction" de deux tomes, la Corde d'or prend un virage accrocheur. Vivement le tome suivant !