Ken est désormais propriétaire d’un casino qui rapporte 100 milliards de yen par an… Désormais, la Sun-Ken Rock Team n’est plus un petit gang… Après l’affaire du casino, toute l’équipe de Ken bénéficie de quelques jours de repos bien mérités. Un barbecue qui se finit mal, un rendez-vous avec Yumin, un petit tour avec les camarades du Goshiwon, puis direction l’Italie où la Sun-Ken Rock Team a rendez-vous avec un parrain local, ancienne connaissance du père de Tae-Soo… Un volume de Sun-Ken Rock en deux temps. Tout d’abord, nous avons droit à 3 chapitres de transitions aux qualités variables, voire discutables… Les deux premiers, très axés fan-service, sont parfois drôles mais dans l’ensemble assez lourds et indigestes. Le troisième, consacré à une excursion, nous remontre le temps de quelques pages le Ken que l’on connait et est d’un qualité supérieure. Puis vint la seconde partie de ce tome (soit les 4 derniers chapitres) consacrée au voyage en Italie du gang. Ici aussi, pas mal de fan-service, notamment par l’intermédiaire de Benito Armani, « l’étalon »… Mais ces passages se révèlent également très drôles pour la plupart et sont de bien meilleure qualité que les premiers chapitres. Cette partie nous permet aussi d’en apprendre un petit plus sur les objectifs de Tae-Soo… Graphiquement, Boichi maitrise toujours à la perfection tous les styles, du SD à la baston en passant par les scènes coquines. De ce côté-là, c’est réellement du très bon boulot. Malgré un début plutôt lourd, ce huitième tome de Sun-Ken Rock se révèle dans l’ensemble agréable à lire avec l’apparition d’un nouveau personnage appelé à devenir récurrent. Les objectifs du gang prennent des proportions immenses et Ken possède réellement le charisme des grands… Un bon tome, mais qui aurait pu être encore meilleur.