Déjà connue en France avec Chantage à la fac, Uzuki Nakamura revient cette fois-ci chez Taïfu avec une nouvelle série coquine. On le sait, l'intérêt d'un hentaï ne provient pas de son super scénario mais de ses scènes de sexe à outrances. Quand bien même, nombreux sont les hentaï foireux et débilisant au point que l'on se demande comment ceux-ci on fait pour voir le jour. Jeux de Demoiselles ne fait pas exception à la règle. Certes, le dessin est joli, mais le côté ultra dégoulinant et exagéré ne permet pas d'apprécier les ébats des personnages dont les paroles frisent le ridicule. Ridicule qui trouve tout de même son apogée dans la pseudo histoire servie par l'auteur. Car oui ! Il y a bien une histoire dans Jeux de Demoiselles ! Et si la soeur de Makoto n'hésite pas à franchir la limite de l'inceste c'est pour une raison bien précise à laquelle elle ne peut pas résister (si, si !) ! Car Makoto est un tombeur malgré lui ! Il semblerait que le sperme du jeune homme contienne un taux de phéromones inhabituelles rendant les femmes totalement lubriques ! Dingue non ? Alors forcément, quand la soeur de Makoto s'en rend compte, il faut absolument qu'elle l'analyse ! Et s'il faut aller «jusqu'au bout » avec son frère, tant pis ! Non franchement, comment pareil titre a t'il pu voir le jour ? Rien n'est épargné au lecteur ! Peu importe l'inceste, cela ne dérange pas le tombeur de ces dames qui n'a même pas une once de remords à tromper sa copine. Bah oui ! Comment pensez-vous qu'il pourrait se les faire toutes sinon ? Ce torchon livre de plus, une vision choquante de la femme, qui n'est là que pour assouvir les plaisirs du jeune homme (qu'ils soient voulus ou non) ! Un point que l'on ne pardonne pas, même pour un hentaï. Jeux de demoiselles est une série en trois tomes (sigh!) qui pourra plaire aux amateurs du genre, mais surement pas au delà !