Dernier Yuana Kazumi des éditions Tonkam, Un monde sans ciel part avec de bonnes bases, de bonnes idées... mais comme souvent avec cette auteur, la fin est précipitée et bâclée. Graphiquement, le coup de crayon de l'auteur est identifiable parmi beaucoup d'autres. Des traits fins, des regards expressifs, mais malheureusement l'auteur est aussi identifiable avec ses cases à foison, ses bulles de dialogues nombreuses qui génèrent de temps à autre, une confusion, qui perturbe la compréhension de la lecture. Le scénario semblait fortement intéressant avec des humains qui ont du se résoudrent à vivre sous terre, à cause d'une surface bien trop polluée. Ajoutez à cela un robot mystérieux qui ne se souvient plus de sa vie à l'époque de "la surface", un chant mystérieux qui réveillent de vieux souvenirs, un autre robot, justicier qui semble avoir un objectif commun avec quelqu'un d'autre... Bref de bons éléments qui auraient pu entraîner de nombreux lecteurs. Malheureusement, la mise en scène de l'auteur laisse à désirer et elle arrive à rendre son récit fade à la moitié de l'histoire. Tout part plutôt bien, jusqu'au moment où l'on ressent une précipitation dans les événements. Tout s'accélère, tout s'enchaîne avec beaucoup trop de facilité et d'aisance, rendant l'histoire moins intrigante. En bref, Yuana Kazumi nous déçoit une fois de plus en accélérant son intrigue de façon soudaine, laissant sur le carreau intérêt et suspens.