C’est de manière assez inattendue que se termine Baptist avec ce 6ème volume. Et si, jusqu’à présent, les auteurs avaient su faire preuve d’ingéniosité et d’originalité, la conclusion de leur série est loin d’être à la hauteur… Les évènements se succèdent dans ce tome à un rythme effréné, voire beaucoup trop effréné. Si graphiquement Baptist a su trouver une constance dans un style propre (que l’on peut ne pas apprécier), son scénario complexe et parfois totalement décousu ne lui permet pas d’offrir une fin digne de ce nom. En effet, alors que la majeure partie du tome est de bonne qualité avec des révélations efficaces et un rythme soutenu, le titre se termine d’un coup, laissant le lecteur pantois et ébahi. Incompréhensible, cette fin vient fortement ternir un titre qui ne manquait pourtant pas de qualités. Un bonus vient apporter quelques légères précisions, avec un résumé en 6 lignes du « projet » de départ et une présentation des passagers de la navette. Mais c’est trop peu pour contenter le lecteur… Faisant partie de ces titres qui méritent d’être relus dans leur intégralité pour mieux en saisir les subtilités, Baptist perd énormément d’intérêts en possédant une conclusion aussi abrupte et beaucoup trop ouverte, tout pouvant encore arrivé. Ce tome final est donc une grosse déception, même s’il est loin d’être dépourvu de qualités. Dommage.