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Critique de Gunslinger Girl #13

par Sherryn le mer. 4 avril 2012 Staff

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Ce manga paraît tellement lentement qu’il serait facile d’oublier l’histoire d’un tome à l’autre. Cependant, il est aussi tellement bon qu’il est marquant et qu’en fait reprendre le fil même après de longues interruptions ne semble jamais très difficile. Quoiqu’il en soit, dans ce volume nos protagonistes portent l’assaut, en une manœuvre qui s’apparente à une sorte de combat ultime. D’ailleurs, plutôt que s’opposer au terrorisme en général, leur groupuscule paraît désormais de par la tournure du scénario et les histoires personnelles des personnages qui ont été racontées au fil de la série, devoir affronter l’organisation terroriste précise qui constitue très exactement leur ennemi personnel à chacun. L’ennemi a donc un visage, il ne s’agit plus d’une notion vague (« le terrorisme ») et l’intrigue ainsi s’est progressivement orientée vers une confrontation entre deux adversaires identifiés et plus entre deux symboles luttant dans l’ombre. C’est à la fois plus restreint et intimiste… Du fait de la continuité et de l’abondance d’action, l’atmosphère de vie quotidienne des premiers tomes n’est plus qu’un souvenir (mais que la mangaka parvient très talentueusement à ressusciter au détour de certaines pages, lorsqu’elle se centre sur un flash-back ou les sentiments d’un personnage à un instant précis). De même, et justement parce que le combat n’épargne guère les protagonistes, et certains passages particulièrement intenses (voire dramatiques ?) soulignent encore la délicatesse et l’ambiguïté des relations unissant les cyborgs à leur responsable. D’ailleurs, la fin nous laisse cruellement sur notre faim… Comment attendre si longtemps la sortie d’un prochain tome avec de telles dernières pages ? Enfer et damnation !

En bref

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