Ce tome se situe globalement dans la continuité des précédents et quiconque a lu la série jusque-là ne devrait à priori guère y trouver de surprises. On peut toutefois relever une légère amélioration graphique depuis le début de la série
.
Comme pour les deux volumes précédents, ce sont une fois de plus les problèmes familiaux de Nakahara qui constitueront le principal obstacle à la relation de couple des deux personnages. Cette fois, Nakahara ne devra pas seulement affronter le rejet de ses parents, mais carrément l’aggravation de l’état de santé de sa mère, provoquée par les événements du tome 2. D’une certaine façon, la situation devient du coup bien pire pour lui puisqu’il ne lui est plus possible de la considérer comme coupable de ses actes ou de ses pensées. Le ton reste donc au tragique, mais sans excès puisque une fois de plus, c’est la pureté des sentiments de Kojima qui viendra à son secours.
Kojima reste un personnage dont le seul intérêt est de sauver Nakahara par sa candeur et sa présence. Sa psychologie n’évolue pas vraiment dans ce tome, mais comme nous l’avons dit cela ne devrait pas surprendre quiconque a poursuivi la lecture jusqu’ici.
Le sentiment partagé par les deux personnages ne connaît pas vraiment d’autres remous. Ils ne doutent pas vraiment de leurs sentiments respectifs, tout au plus appréhendent-ils un éventuel rapprochement physique puisqu’ils sont encore jeunes tous les deux et donc maladroits en amour. La fin marquera cependant une conclusion assez satisfaisante, d’autant que la mangaka la fait coïncider avec leur sortie de lycée. Ce double franchissement d’étape permet de donner un vrai point final à l’histoire.
Dans l’ensemble, Little Butterfly se sera révélée une série sympathique, bien qu’il s’agisse peut-être de la moins bonne d’Hinako Takanaga puisqu’on n’y trouve plus la candeur et la spontanéité de Rien n’est impossible, et pas encore la maturité stylistique de Silent Love et The Tyrant who fall in Love. Elle devrait néanmoins satisfaire les amateurs de comédie romantique yaoi.
En bref
7
Sherryn
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