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Critique de Bakuman #9

par Misya le mar. 17 avril 2012 Staff

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A la fin du tome huit, Hattori le responsable éditorial en charge d’Iwase, demande à Niizuma de devenir le dessinateur de son projet « + natural », le jeune prodige est littéralement séduit. Iwase et Takagi, en compétion depuis le collège, se retrouvent aujourd’hui à présenter chacun une série à la réunion éditoriale du Jump. Ce sont les deux séries qui vont être finalement choisies et la rivalité entre les jeunes gens ne fait que commencer. Mais Takagi semble rapidement rencontrer des difficultés à trouver de nouveaux gags pour « Tanto ». L’effet sur le classement de la série se fait vite ressentir. Avec l’engouement qu’ont eu Hattori et Niizuma pour le scénario d’Iwase, on pouvait facilement se douter du choix des rédacteurs du Jump. Et même si « Tanto » a aussi sa place dans le magazine, « +natural » se positionne en leader. Malgré son manque d’expérience face à Takagi, elle réussit à s’imposer et ce, en très peu de temps. C’est sa montée en puissance qui va avoir l’effet papillon sur le reste du tome, voire de la série et il s’agit peut-être d’un volume charnière pour Bakuman. Dans une première partie on y voit Takagi se marier. Celui-ci ne pense qu’à assumer ses responsabilités et redoubler d’efforts pour que « Tanto » marche. Mashiro, quant à lui, avance mais se pose quand même des questions quant à la légitimité de leur direction. On les voit s’enliser dans ce genre qui leur a été quasiment imposé par leur responsable éditorialiste M. Miura. Celui-ci m’était déjà apparu comme un personnage lourd et anti-productif mais il s’avère être un véritable obstacle pour la carrière des jeunes hommes. Heureusement, la confiance d’Hattori et Niizuma en « Ashirogi » donnera le coup de pouce dont ils ont besoin. C’est ensuite dans la deuxième partie qu’on est heureux de voir Takagi et Mashiro se reprendre en main. On doit aussi s’intéresser à Shizuka, le protégé d’un des éditeurs du jump, Yamahisa. On se doute que ce personnage va avoir une importance grandissante par la suite, mais pour l’instant, son apparition reste épisodique, à surveiller… Le trait d’Obata est toujours aussi précis pour faire transparaitre les émotions et les sentiments des personnages. On peut voir le visage de Takagi s’amaigrir au fur et à mesure qu’il perd l’inspiration pour « Tanto » ce qui démontre visuellement dans quelle difficulté il se trouve. Si jusqu’au tome huit, j’étais très déçue de voir « Ashirogi » prendre ce chemin, je me doutais bien qu’Obha et Obata ne laisseraient pas dériver leurs protégés éternellement. Le défi, qu’ils se sont lancé à leur adolescence, est toujours d’actualité et ils sont, cette fois, sur la bonne voie pour y parvenir.

En bref

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