Makoto Satô, tout jeune professeur, va débuter sa carrière dans un lycée privé de jeunes filles. Mais il ne s’attendait sûrement pas à être le seul homme parmi toutes ces jolies femmes. Fantasme ! C’est selon moi le mot qui résume le mieux ce premier tome de Sense. Ce dernier commence d’ailleurs par une scène érotique rêvé par Makoto. Tout au long de ce tome nous allons suivre les fantasmes de ce jeune professeur tiraillé entre ses pulsions et sa conscience professionnelle. Même si ces scènes sont de qualité, on en reste pas moins sur notre faim puisque chacun de ces passages s’arrête aussi brusquement qu’ils sont apparus. Haruki cherche peut être par ce moyen à éveiller notre curiosité. Sense est centré sur la relation professeur étudiante qui même si elle est récurrente dans le monde du manga, n’en est pas moins déroutante pour nous lecteur français… On appréciera d’ailleurs beaucoup plus un manga du style de Secret’R (par le même auteur). D’ailleurs la référence au précédent manga de l’auteur se fait tout de suite sentir, le personnage féminin principale ressemble trait pour trait à celui de Secret’R. Le talent de l’auteur est au rendez-vous et il n’a pas son pareil pour nous faire apprécier les jolies poitrines et les belles petites culottes qui remplissent les pages de Sense. Pour ceux qui ne connaissent pas encore l’auteur, ils seront ravis de découvrir un style très proche de Masakazu Katsura. C’est donc sans surprise que je vous dit que le point fort de ce manga est le talent artistique de l’auteur. En bref, même si le graphisme de Sense est de qualité supérieure dans le monde du Ecchi, je reste très mitigé sur l’intérêt de posséder ce manga, notamment à cause de cette histoire de fantasme centré sur la relation professeur, jeune lycéenne. C’est pourquoi je conseillerais d’attendre le deuxième tome pour se faire une idée plus claire sur cette série. Mais les fans de jeunes lycéennes à moitié dénudées peuvent d’ores et déjà courir se procurer ce premier tome.