On enchaîne, mais toujours avec la même intrigue qui se répète. Natsuki, dans la peau de Shiro d'Amakusa, rend visite à tous les seigneurs de la région pour se les mettre dans la poche et éviter la répression de l'émeute à venir...
Tout y passe, avec une héroïne tellement forte qu'on finirait presque par croire qu'elle est vraiment le "messager de Deus", à moins que l'auteur ne nous prépare un rebondissement de ce genre complètement capillotracté à la fin du manga?
En tout cas la lecture est toujours aussi ennuyeuse, et même le charismatique Yagyû Jûbe, fidèle second de Iemitsu Tokugawa, devient un personnage plat sous la plume de Michiyo Akaishi.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la mangaka manque de talent pour revisiter ce passage de l'histoire du Japon qui a inspiré tant d’œuvres de fiction (dont d'autres mangas, comme Gate 7). La multitude de personnages paraît vite imbuvable, et leurs caractères tous similaires (ils sont puissants et forts mais se laissent ébranler sans peine par un sourire de Natsuki).
La romance, ou ce qui aurait pu en être une, fait encore chou blanc dans ce tome, avec une Natsuki qui s'inquiète à peine pour Miyamoto, et une confrontation vraiment gamine avec sa rivale Otsuu.
Un tome dans la lignée des précédents, sans suspense ni grand intérêt, pourri par un enchaînements d'évènements invraisemblables.
En bref
3
Suiginto
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