Quatrième tome pour Rozen Maiden, qui voit se dérouler la fin de l'histoire de Sôseiseki, la nouvelle poupée apparue dans le tome précédent. Si l'idée de se servir de l'histoire de son maître servant à mettre en avant ses sentiments à elle tout en apportant de nouvelles explications sur les pouvoirs et relations entre Rozen Maiden semblait bonne, il faut reconnaître que le premier aspect est sacrément bancal (pour ne pas dire capillotracté tant le rapport semble mince vu la différence des deux cas) et que le second manque de clarté. Toujours de petits soucis de narration donc, alors même que les à-côté sont pour le second volume consécutif moins envahissants que par le passé. Les Peach-Pit n'oublient pas de teaser en introduisant une poupée supplémentaire, nous rappelant a priori Hina Ichigo, en moins pénible toutefois (ouf!). L'on découvre aussi enfin le maître de Suigintô, et l'on devine un rapport complexe qui les unit. Pour finir, Jun continue d'évoluer, lentement, naturellement. S'il y a bien une chose de réussie dans Rozen Maiden, c'est cet aspect-là. Bref, comme d'habitude, il y a du bon, du mauvais, de l'intéressant mais perfectible, du superflu, le tout mélangé de façon plus ou moins digeste selon les chapitres. Difficile de savoir quoi penser de la série, qui peine à trouver son rythme et à décoller, tout en restant meilleure qu'à ses débuts. Ca se laisse lire, mais c'est tout sauf inoubliable... pour le moment? L'édition de Soleil est identique à celle des premiers tomes: une jaquette magnifique, une impression correcte, mais toujours ce satané papier trop fin et deux petites coquilles (conjugaison) en début de tome...