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Critique de Bakuman #14

par Sherryn le jeu. 16 mai 2013 Staff

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Dans ce volume, nous voyons l'arrivée d'un nouveau personnage qui va donner une nouvelle impulsion à ce manga, de façon à en faire l'un des tomes les plus passionnants depuis le début de la série. Tôru Nanamine est un jeune dessinateur qui a commencé en étant fan de Muto Ashirogi. Cependant, lorsque notre duo de mangaka le rencontre, celui-ci se révèle bien différent de ce à quoi ils s'attendaient : il travaille en effet avec des méthodes bien différentes de celles des autres mangaka, des méthodes qui lui paraissent révolutionnaires et dont il est convaincu de leur bien-fondé, mais qui sur le plan éthique sont plus que discutables. Naramine joue un jeu dangereux en plus de sembler déloyal, mais les faits tendent dans un premier temps à lui donner raison, de sorte que l'on attend frénétiquement de voir de quel côté va finalement pencher la balance. Nanamine est probablement le personnage le plus antipathique qui ait été créé depuis le début de la série. Sa personnalité manipulatrice et arrogante en font quelqu'un de parfaitement détestable, et l'on espère qu'une chose : qu'il se casse la figure à un moment ou un autre, attente qui se fait dans un suspens délectable. Chaque événement qui se produit nous fait frissonner ou nous procure une satisfaction jubilatoire. Du côté des personnages secondaires, on peut relever que le petit jeu de séduction/manipulation entre Hiramoto, son responsable éditorial et Kô Aoki n'a pas été abandonné. Néanmoins, si cette ficelle commençait à tourner en rond, l'événement crucial s'étant produit dans le tome précédent a donné, à cette partie du manga également, une nouvelle impulsion et l'on a à nouveau plaisir à suivre leurs tribulations. Concernant le jeu d'intimidation de Nanamine sur son responsable éditorial, son côté excessivement théâtral fait un peu diminuer le réalisme du manga, mais c'est un défaut récurrent à la série et ce n'est pas pire que bien d'autres aspects de l'histoire (à commencer par la romance entre Mashiro et Miho, qui est très laissée de côté pour sa part, mais justement ça ne nous manque pas). Dans l'ensemble, ce tome est d'excellent niveau et relance le dynamisme de la série. On espère du bon pour la suite également !

En bref

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