Koshiru du clan Hyuga arrive en ville pour arrêter Aki et le ramener au village sauf que les choses ne vont pas se passer comme prévues. L’auteur prévient, ce tome sera orienté action. Ceci n’est qu’en partie vrai. En effet, quelle surprise de voir des passages inutiles (voilà comment casser le rythme sans se rater) d’Hibino et Utao nettoyant le Kakashi, prenant un bain venir s’insérer dans l’ensemble dès le début. C’était mieux quand Kyohei entrainait sa petite sœur. Bref. Deuxième erreur importante : un passage à limite de la mauvaise blague qui nous montre Kûko Karahari kidnapper Aki. Non mais franchement… En dehors du manque de réalisme ou de crédibilité, on ne peut même pas dire que le face à face entre ces deux psychopathes soit vraiment pertinent ou intéressant. On a clairement envie de refermer le tome en voyant un passage écrit et réalisé de la sorte. Pour se rattraper un peu, il faut se tourner vers le nouveau personnage. Celui-ci est au cœur de l’action la plus réussie de ce second tome, même si on est encore très loin du chef d’œuvre. Dommage de constater qu’Aki soit complètement éclipsé par ce nouveau développement. L’ancien ami de Kyohei est décidément bien fade. Après deux tomes, nous pouvons également noter notre difficulté à s’attacher aux personnages, à l’exception de Kyohei. Utao la petite fille qui tente de nous faire rire avec ses différentes expressions pourra surement plaire à certains mais certainement pas à tous (oui je me vise). Hibino n’est pas (encore) développée (en tant que personnage je veux dire…), Aki est une caricature de méchant, Koshiro est secondaire, le flic tertiaire et sa fille, complètement fada. Nous avons donc des personnages qui brassent de l’air, des Sekis et Kakashis qui ne dévoilent pas de nouvelles capacités, un passé et un village toujours autant obscurs et des twists improbables. En clair, c’est du potentiel gâché, c’est une déception. De l’action c’est bien. Des idées, une histoire et des personnages bien développés c’est mieux. Peut-être dans le tome 3 ?