La danse des prétendants continue dans ce second volume de Majyo Rin et la qualité du manga augmente avec l’importance des prétendants. Ou presque.
La série introduit un candidat sérieux pour la main de Rinko, Noel Wordsworth et celui-ci démontre rapidement sa supériorité face aux autres grâce à son héritage et ses pouvoirs. Pour des éléments qui ne semblent pas porter d’importance (d’après la jeune sorcière), l’auteur semble y apporter un soin particulier. Enfin, le sentiment est là mais la maitrise laisse à désirer. Les passages ne sont pas toujours clairs et on se demande comment Koichi peut se laisser embarquer dans des histoires si étranges sans rechigner. L’ami d’enfance reste ceci dit le meilleur élément de l’histoire jusqu’à présent, les autres personnages étant coincés dans des rôles répétitifs et unidimensionnels.
J’ai trouvé de l’amélioration au niveau du dessin et un ou deux passages comiques assez réussis. Le reste ne relève pas de ma sensibilité (oh c’est bien dit ça !).
On regrettera pour finir que le statut de maitresse de la gemme ne soit pas mieux mis en avant. Au final, il s’agit d’une excuse paresseuse pour justifier de meilleurs prétendants. Bof, hein.
Majyo Rin se montre assez limité dans son développement, ses dialogues et dans sa structure narrative malgré les efforts de l’auteur pour se renouveler. C’est mieux que l’introduction mais encore insuffisant pour lui accorder la moyenne.
En bref
4
Charlie One
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