Deuxième tome de « Antimagia », soit le dernier ! Oui déjà, alors que dire d’une série qui développait une ambiance assez proche d’un jeu ? Le prince Lucas accompagné par Lionel son chevalier servant et de Alois un érudit un peu loufoque part à la recherche de la source d’Antimagia pour sauver son royaume et sa sœur. Les trois compagnons partent donc vers l’aventure. Ils tombent sur le professeur Ecross. Elle était la tutrice de Lucas quand il était jeune et a étudié et rassemblé des données et des livres sur l’antimagia. Lucas de son coté, continue de perdre sa mémoire dès qu’il utilise ses pouvoirs. Le scénario reste complexe dans ce second tome tout comme dans le premier. Alors, que donne ce dernier tome ? Chose prévisible, la conclusion rapide embrouille un peu le lecteur. Ce tome développe dans un premier tome une histoire : la rencontre avec le professeur, avant de tomber direct dans la partie finale du scénario avec la confrontation avec le méchant, les explications de l’intrigue et le dénouement final. De ce fait, les explications sont un peu rapides, difficilement assimilable et donc la qualité de l’histoire s’en ressent. Les dessins sont sympathiques et accompagnent agréablement l’histoire mais ne suffissent pas à rendre l’aspect global convaincant. Les « monstres » et méchants se rapprochent bien du côté jeu vidéo et le côté « quête » colle bien de ce fait mais le scénario bien trop complexe fait pencher du mauvais la balance. Une série courte, un scénario trop rapide, presque bâclé accompagné d’un sentiment de jeu vidéo pas désagréable et des dessins légers et maîtrisés : voilà comment définir « Antimagia ». Pour résumer : un manga pas abouti ! Cela montre la difficulté de faire un manga à la trame classique (quête, aventure, combat,...) en si peu de tomes.