Le temps du grand affrontement en Médaka et Ôdo est enfin venu ! Qui de la fille populaire ou du roi autoproclamé va gagner ? Aucun suspense de ce côté-là. Donc je vais vous dire ce qui ne m’a pas plus dans ce qui aurait dû être l’apothéose de l’arc « projet flasque » : les dialogues ! Il y en a beaucoup trop, ce n’est pas nouveau mais c’est très répétitif et encore plus ici. La surenchère d’explications devient vraiment lourde. En fait la « perfection » est expliquée et pas ou peu montrée. Donc nous voilà, un dernier combat qui n’en est pas un, et une conclusion vraiment tiède pour cette première partie. Le plan A mis à mal, le directeur lance le plan B : la création d’une classe de Négatifs, la classe -13 ! Bon c’est un peu « over ze top » mais c’est une manière comme une autre d’introduire les nouveaux ennemis du conseil des élèves et en particulier, Misogi Kumagawa. Ce personnage haut en couleur intègre bien l’univers de Nisioisin mais je ne crains d’avance que ses discours deviennent pesants sur le long terme. Je me réjouis en revanche du futur rôle de Shiranoui , trop souvent dans l’ombre depuis le début. L’arrivée de la maman de Zenkichi, dans un autre registre, est un autre ajout de taille qui risque de provoquer bon nombres de complications loufoques. Pour l’instant, c’est frais, c’est léger et c’est même assez marrant. Médaka-Box entame avec ce 7e tome un nouvel arc. Qui dit nouvel arc dit nouvelles bases et nouveaux personnages. Ces derniers occupent assez bien le devant de la scène et se révèlent déjà plus intéressants que les élèves de la classe 13. Il faudrait juste que l’auteur se calme un peu sur les discours qui mine de rien plombent pas mal la lecture.