La vie continue pour Mizuki et Shizuru, elles voient toujours les Yôkais et gèrent tant bien que mal leurs dons. Elles font d’étranges rencontres et doivent à chaque nouvelle situation trouver la solution adéquate en évitant de déclencher un désastre. Leur grand-père reste leur secours privilégié en cas de problème majeur. Le deuxième volume de « Mokke » reste dans la lignée du premier. Les chapitres se découpent en fonction des péripéties des deux sœurs, mêlant principalement l’une ou l’autre autour d’un Yôkai différent. Elles découvrent ainsi peu à peu le monde des esprits et le comportement à avoir selon le cas. Le côté documentaire de la série est toujours présent, donnant au manga un aspect « enseignement » plutôt agréable car relativement restreint donc sans être rébarbatif. Le folklore Japonais se découvre petit à petit sans occuper trop de place et la vie scolaire des jeunes filles est quelque peu mise de côté. Le dessin reste constant : agréable, peut-être un peu daté (la série a déjà dix ans tout de même), les Yôkais sont parfois impressionnant, intimidants ou même parfois mignons. Le système des chapitres peut sembler répétitif comme dans le tome précédent, mais avec le côté documentaire cela n’est pas gênant pour le moment. Ce tome est toujours bien ficelé, bien documenté et des dessins agréables. Si le premier tome vous a plu, celui-ci vous conviendra parfaitement étant dans sa lignée, aussi bien par la forme que par le fond.