Le combat entre Shin et le numéro 2 a débuté. Ce dernier semble largement au-dessus de son cadet qui ne manque pourtant pas de ressources… Ce deuxième volume de Hell Hell s’ouvre donc sur une scène de combat entre deux rejetons du roi des enfers que tout oppose. L’intervention de ce terrible numéro 2 est l’occasion d’apprendre que certains undeads sont encore plus favorisés puisqu'ils possèdent une partie du corps de leur père. Un point qui renforce le déséquilibre entre les différents personnages et qui rend les combats du numéro 68 bien plus intéressant. Par la suite, beaucoup d’autres personnages vont faire leur apparition et tentent de donner un peu de profondeur au scénario. Même s'ils ont un lien certain avec les immortels, ces nouveaux venus sont introduits dans des scènes plus ou moins parallèles au fil conducteur qui arrivent parfois comme un cheveu sur la soupe. Pour le coup, cela complexifie inutilement l’ensemble et l’intrigue perd un peu en intensité. Fort heureusement vers la fin du volume, les révélations sur le passé du numéro 68 suscitent notre intérêt. Malgré tout, les quelques défauts graphiques relevés dans le premier tome sont toujours aussi présents. On reste sur quelque chose de très moyen et l’auteur utilise beaucoup le noir pour tenter d’accentuer les scènes un peu sombre, mais le résultat n’est pas toujours au rendez-vous. Je trouve que le style graphique n’entre pas réellement en adéquation avec l’ambiance générale de ce shonen. En bref, avec ce deuxième tome, on est encore très clairement dans la mise en place. Nous avons droit à beaucoup de nouvelles apparitions qui ne sont pas toujours maîtrisées. Espérons que le troisième tome vienne un peu dynamiser cette œuvre.