Plusieurs visiteurs viennent animer le quotidien de nos héros, avec la jolie Moyako, puis un jeune garçon du même âge que Utao. En dehors des petites scènes sympathiques qui en découlent, l'intrigue globale fait du sur-place avec des affrontements sans conséquences contre Kirio, et l'arrivée d'une nouvelle seki bien horripilante. La série se lit toujours avec facilité et reste divertissante si l'on n'est vraiment pas trop difficile, mais les lecteurs avertis ne pourront s'empêcher de déplorer l'embourbement du scénario. Avec un héros sans pouvoirs et son ennemi sans but précis, deux clans qui s'affrontent artificiellement, des kakashis "divins" uniquement utilisés comme accessoires pour se battre sans qu'aucun mystère les concernant n'ait été éclairci... on sent que les bonnes idées de départ manquent cruellement d'approfondissement. Les différentes rencontres entre des personnages antagonistes n'ont absolument aucune issue qui fasse avancer l'intrigue, les protagonistes ne sachant visiblement pas où ils vont. Forcé de chercher ailleurs de quoi donner de la substance à son récit, Hajime Yamamura introduit donc de nouveaux personnages à la pelle. Malheureusement Mahiru en plus d'être agaçante, est totalement inconsistante, et ses réactions exagérées sont juste un nouveau prétexte futile pour mettre en scène les kakashis. Les dessins sont jolis et agréables à l’œil, mais entre des personnages stéréotypés et inconstants qui n'évoluent pas, et un scénario trop faible pour être intéressant, l'ensemble devient de plus en plus poussif à suivre. Visiblement, l'auteur nous prépare un nouveau flashback qui sera développé dans le tome suivant, à croire que les meilleurs moments de la série se situent dans le passé de nos héros...