Comme prévu, ce nouveau tome démarre sur un nouveau flashback concernant Aki et Kyôhei. Le passage s'avère plutôt intéressant, même si le nouveau kakashi qu'on aperçoit ne fait qu'introduire de nouveaux mystères supplémentaires (c'est encore raté pour les lecteurs qui espéraient des révélations!). De retour dans le présent, on se retrouve avec un fatras de rebondissements censés être pleins d'action et de suspense, mais qui nous laissent surtout consternés par l'absurdité de leur enchaînement. Aki est toujours aussi fade et impuissant alors qu'il est censé être dangereux, on n'essaie même plus de comprendre Mahiru tant la jeune fille paraît à côté de la plaque en essayant d'obtenir un amour réciproque par les menaces et les attaques, et que dire de la tierce partie impliquée dans le conflit entre les deux clans, avec des super-méchants arrivés là on ne sait trop comment (ni pourquoi) - sans mentionner l'intervention improbable de la foldingue Kûko! Ajoutons à cela des allusions de très mauvais goût sur une possible agression sexuelle (qui ne semble heureusement pas traumatiser l'héroïne plus que ça), bref on sent que Kamisama Dolls est parti trèèès loin de son but originel (si tant est qu'il y en ait eu un). Le gâchis scénaristique n'est pas sauvé par les graphismes pourtant clairs et expressifs. On ne peut s'empêcher de se demander ce qui peut bien passer par la tête de l'auteur qui semble de plus en plus improviser au fur et à mesure des tomes... Quand on pense qu'il en reste encore six avant la fin!