Deuxième volume toujours en Russie. Nos deux personnages, Kawai et Nastasia sont toujours en fuite. La police les cherche, mais elle n’est pas la seule. D’étranges personnes dont une avec un visage bien familier semble les suivre… Les deux fuyards vont devoir se cacher, mais, Kawai est curieux de savoir ce qui se trame derrière tout cela. C’est à ce moment-là qu’une mystérieuse fondation, la fondation Clover, fait son entrée en scène, apportant de nombreuses interrogations…. Si le scénario que le premier volume nous présenté paraissait assez simple et classique, ici, le tome prend une tournure bien plus sombre et même, un petit côté glauque fait son apparition, collant mieux l’étiquette de « polar » au manga. Le mystère de Mr. Nobody reste entier pour le moment, on apprend doucement des informations capitale pour nos deux protagonistes. C’est à travers des rencontres et des flashbacks que nous voyons l’histoire se dérouler. La cavale continue pour Nastasia et Kawai qui découvre au fur et à mesure leur passé, qui semble bien sombre et surtout quelque peu « manipulé »… Les dessins, restent sombres. Le noir est omniprésent et c’est le blanc qui souligne les silhouettes. Ce mode graphique est très intéressant et se couple très bien avec le style scénaristique de « Mr. Nobody ». Nous sommes déjà au deuxième tome, l’histoire se conclue au suivant. Autant dire qu’il va falloir qu’il s’en passe des choses, mais étant dans une démarche de course contre la montre, la rapidité de l’œuvre n’est pas gênante pour le moment. Le style graphique est toujours pertinent. Le mystère est bien entretenu, reste à voir quelle sera la conclusion !