Gaku et son groupe sont en route pour Hiroshima. Leur concert d’Osaka a été un franc succès et ils ont retrouvé sur place MacLaren, la journaliste qui avait monté le faux groupe Charlie. Elle essaye de faire comprendre aux véritables Charlie sa démarche. Mais en arrivant à Hiroshima, c’est une autre problématique qui va occuper le jeune groupe. Leur ami local Raido semble dans une bien mauvaise posture : une guerre de clans vient de se raviver… Comment Gaku, Psy, Sue et Shiina vont réagir face à cette nouvelle situation ? La tournée de Charlie n’est même commencée que les problèmes arrivent. Le jeune groupe se retrouve en pleine guerre de gangs : les punks contre les slaps. Pour assombrir l’histoire, l’auteur glisse de la drogue dans l’intrigue. Logique : des concerts de rocks sans drogues ce n’est plus des concerts de rocks ! Mais tout le monde ne semble pas être de cet avis dans ce septième volume. La musique reste la ligne directrice du manga, bien qu’elle se fasse discrète. Si vous vouliez des concerts ce n’est pas ici que vous serez contentés. Mais bon, au moins, on découvre une autre facette de l’histoire, plus sombre, plus « mauvais garçons ». Mais c’est sans succès. L’intrigue est prévisible, elle n’accroche pas le lecteur tant qu’elle survole les sujets, jouant sur les clichés… Heureusement la fin du tome recentre l’histoire sur la musique ! (mais on se doute déjà des résultats)… Les dessins restent médiocres. Les proportions des personnages sont bâclées, et les scènes de bastons ne sont pas maitrisées par l’auteur… Si à chaque concert Charlie rencontre des problèmes, on est parti pour une très longue série de représentations sans grand intérêt. L’évolution en elle-même du groupe passe au second plan… Rajouter des personnages n’arrange en rien la fluidité de l’histoire et le style graphique, laisse toujours à désirer… Certains défauts n’arrivent décidément pas à se résorber !