Les survivants sont entrés dans le cube étrange s’étant posé sur le toit de l’hôpital. Des Manneken-pis les y accueillent et leur demandent de s’installer dans une des maisons présentes. A l’intérieur, c’est le grand luxe et seule une énigme y est inscrite « Tirez et ce sera terminé quand tous seront éliminés ». Mais chacun se détend petit à petit en oubliant presque de rester attentif. C’est alors que les Manneken-pis réagissent et le jeu commence ! La tension remonte et c’est un tir à la corde. Tous se précipitent sur l’extrémité de leur côté, de même pour l ‘équipe adverse mais Amaya les a déjà devancé et tire seul la corde, faisant perdre les membres de l’équipe adverse qui n’était pas encore parvenue à son extrémité. Ces derniers sont donc condamnés… Shun et les autres retournent alors dans la maison, attendant le prochain tour puisque le jeu trouvera son terme lorsqu’un des deux côtés aura vaincu toutes les maisons adverses. Une véritable tension règne dans ce tome. Les personnages se relâchent, le lecteur aussi, se demandant ce qui va se produire. Ce tome est vraiment celui qui, jusqu’à maintenant, nous donne la sensation d’être plus proche des personnages, de ressentir parfaitement leurs émotions. Un suspens permanent rend la lecture de ce tome plus fluide et plus prenante. A la fin, lorsque Urashima Taro invite nos personnages au Ryugujo pour se détendre, le suspens est à son comble : dit-il vrai ? Peuvent-ils vraiment relâcher leur attention ? Il semble finalement n’y avoir aucun moment de répit. Concernant les mystères de toute cette histoire, nous sommes encore dans le flou… Peu de choses sont révélées malheureusement et à l’approche de la fin (encore 2 tomes), nous n’avons que la silhouette d’une personne qui tirerait les ficelles… Au niveau du dessin, le trait est un peu plus agréable, moins brouillon que les tomes précédents avec des formes un peu plus harmonieuses. Au final, un tome riche en suspens où la tension est palpable avec des jeux distrayants et toujours cette dose de macabre. Cependant, nous n’avons toujours aucune idée de l’origine de tout ceci, ce qui reste assez inquiétant vu que la fin approche.