Avec un visage fin et mignon lui ayant valu les brimades de ses camarades au collège, Terumi Minamoto arrive à l'université en étant toujours autant traumatisé par les filles... Suite à un brutal changement familial (c'est le cas de le dire!), le voici cohabitant avec sa ravissante tante, qui est bien décidée à lui faire enfin découvrir le corps féminin... J'ai envie de vous dire, tout est dans le synopsis, le titre et la couverture! Très coquine, cette série nous propose donc de courts chapitres bien rythmés, où le héros apprend petit à petit à se rapprocher des filles, en se faisant littéralement la main sur le corps de l'opulente sœur de son père. Exit la séduction, le but pour notre jeune puceau est ici d'en arriver le plus vite possible au rapprochement charnel avec la fille qu'il convoite! Étonnamment, la lecture de ce premier tome est plutôt fun et drôle, la tante complètement barjo nous fait rire avec ses références constantes à son héros de papier, le célèbre Genji, et les mines effarées de Terumi sont impayables! Les brefs parallèles entre les pensées d'un garçon et d'une fille dans une même situation sont aussi plutôt amusants. Dans les points noirs (venons-y tout de même), on reste un peu gêné par le lien familial entre les protagonistes (le héros, sa tante, sa cousine...), un fantasme à la limite de l'inceste tout de même, la série aurait peut-être pu se passer de ça. Enfin, la vision de la femme et les techniques d'approche sont quand même un rien limites elles aussi (même si le héros se repent bien vite de sa conduite) mais j'imagine que les lecteurs du titre savent à quoi s'attendre et ne s'arrêteront pas à ça. Les dessins, à l'image de la très jolie couverture (travaillée avec des halos floutés et sensuels faisant penser au design de l'éditeur français de Nozokiana) sont plutôt détaillés, jolis et agréables à regarder, avec des héroïnes bien loties, aux positions affriolantes! Avec cinq volumes en cours au Japon, Love Instruction semble bien parti pour développer le parcours érotique de son héros, avec l'objectif de 14 jeunes filles si l'on en croit sa professeure particulière! Polissonne et pas vulgaire (pour le moment), la série a un bon potentiel cocasse et émoustillant, pour peu que les vagues liens familiaux des partenaires de Terumi ne heurtent pas votre sensibilité!