Tôta et Kurômaru découvrent le QG de UQ Holder. A peine arrivés, ils tombent dans un sous-sol dont ils devront sortir en moins de huit ans afin d’être admis dans le groupe. Là-bas, ils rencontrent de nombreux dangers et le grand patron de UQ Holder. Avec l’aide de ce dernier, ils parviennent à sortir de ce dédale. Commence alors leur première mission en tant qu’immortels d’UQ Holder. Après un premier tome introductif, ce second lance véritablement la série avec le début des hostilités. En effet, nos deux héros connaissent déjà de dures épreuves avec un combat et un entraînement exceptionnel contre les créatures du sous-sol et le chef d’UQ Holder, mais aussi avec une première mission fortement mouvementée. Les combats et scènes d’action sont très clairs et détaillés. Nous avons un peu de tout : des combats au sabre, au revolver, à mains nues mais aussi magiques, afin de plaire à tout le monde et retrouver ainsi ce qui faisait le charme de Negima. Nous découvront dans ce tome de nouveaux personnages très charismatiques et très intrigants : de la jeune sabreuse impassible au patron loufoque, du méchant excentrique et attentionné à la cruelle et écervelée armoire à glace, …. En plus de tout ceci, nous apprenons un petit secret de Kurômaru qui rendra ce personnage encore plus intéressant. Dans tout ça, la lecture est très agréable avec toutes les bases d’un shônen à savoir le héros hors du commun, la phase d’entraînement de ce jeune héros, ses compagnons tous aussi extraordinaires, des scènes d’action explosives et de l’humour à la pelle. Oui, car l’humour est très présent dans UQ Holder ! mais il n’est pas lourd à cause de répétitions désagréables comme dans certains shônen. Le plus gros point noir de ce tome concerne la partie « entraînement » dans le sous-sol avec notre héros, Tôta, qui parvient à un niveau élevé et à manier le sabre en très peu de temps, cherchant à rendre ce personnage exceptionnel mais laissant plus une sensation d’épreuve superflue plutôt que de personnage extraordinaire. Vient ensuite le fait que Tôta semble avoir totalement oublier son objectif cité dans le premier tome et être passé à tout autre chose, ce qui n’est dans un sens, pas plus mal, vu la crédibilité de son objectif premier… Ainsi, nous clôturons ces deux premiers tomes avec dans l’idée qu’UQ Holder ! annonce un shônen très plaisant proposant tout ce qui fait le succès du genre avec en plus de ça un dessin d’une clarté époustouflante que ce cher Ken AKAMATSU maîtrise à la perfection.