Sixième. C’est la place dans le classement dans le concours Sawamura de Norito Fushimi, le jeune mangaka bien décidé à percer dans ce monde complexe. C’est d’ailleurs à cette occasion qu’il attire les regards : celui de Rin, la jeune fille aux pouvoirs surnaturels, mais aussi d’autres mangaka tel Taki, le premier du concours. C’est d’ailleurs à son contact que Fushimi compte bien progresser ! La lecture de ce deuxième volume est rapide, même très rapide. On parcourt les pages de manière très fluide voir trop. Cela s’explique par deux phénomènes assez logiques en somme : des dessins très succincts avec peu de décors, et des textes très légers ! De ce fait, ce volume pourtant assez complet dans les événements qui s’y déroulent : concours, rencontre avec Rin, échanges entre mangkas… Bref, un contenu dense, mais narré de façon un peu trop légère. Si le premier tome justifiait encore peu le mélange des genres entre création de manga et voyance, ce deuxième tome lui, peut motiver plus difficilement cette séparation. En effet, ce qui fait la force de « RiN » c’est ce côté décalé, ce mélange étrange et surprenant, mais malheureusement, là encore, on reste dans l’attente d’un véritable démarrage de la série. Après un début plutôt prometteur, avec un mélange de style intéressant, des personnages étranges mais dynamiques mais le tout de façon discrète. Cette fois, le volume apporte de nombreux éléments mais sans vraiment ancré l’histoire dans une ligne scénaristique franche. Une lecture en demi-teinte.