Riko est victime de bashing ! D'où vient la fuite et surtout, comment la jeune fille va-t-elle affronter l'hostilité des fans de Crude Play pour oser monter sur scène pour montrer ce qu'elle vaut ? Malgré la gravité du sujet, Lovely Love Lie s'abstient de faire dans l'exagération ou dans le pathos. Les graphismes restent extrêmement expressifs et nous font parfaitement comprendre les sentiments des personnages, mais sinon la narration fait preuve de beaucoup de retenue, se contentant d'un arrêt sur image ici ou là ; ce silence, paradoxalement, a un puissant effet et on parcourt les pages sans s'appesantir mais en étant quand même, très émus ! Bref, le manga continue de faire preuve d'un parfait équilibre entre l'expression des sentiments des protagonistes et le déroulement du scénario. Aucun personnage n'est laissé de côté, y compris des personnages secondaires qui auraient pu être insignifiants (on pense à la manager) mais dont la présence et les sentiments contribuent à enrichir l'histoire. Riko et surtout Aki sont très mignons dans ce tome et on se réjouit de les voir se rapprocher et se montrer comment ils tiennent l'un à l'autre. Leur manière de faire face aux événements et de faire de leur mieux ne nous laisse pas indifférent non plus ! Le graphisme de Kotomi Aoki reste magnifique et nous ancre complètement dans le Japon qu'elle décrit. On apprécie particulièrement les arrière-plans détaillés qui nous montrent toujours dans quel cadre, exactement, se déroule une action. Les passages musicaux sont également parfaitement mis en exergue et au vibre en tournant les pages ! La lecture reste donc très prenante et ce tome se dévore littéralement. On se réjouit de lire la suite au plus vite !