Après l'action et les retournements de situation du volume précédent, Aki profite maintenant d'une période plus reposante... Du moins le pense-t-on. Mais plus que jamais, la situation politiques des quatre royaumes est instable et les cartes ne cessent de changer. Aki en est consciente, le répit ne sera que de courte durée... Tandis que la guerre est brièvement laissée de côté (mais jamais occultée, l'intrigue prend bien soin de nous rappeler sans cesse qu'elle n'est jamais très loin), le récit se centre sur la romance entre Aki et Hakusei. Cependant, si l'on s'attendait avec ce shôjo à ce que celle-ci soit traitement de la façon "habituelle", une fois de plus on sera bien étonnés. Bien qu'il ne soit pas exempt de répliques "classiques", ce manga continue à faire preuve d'une personnalité hors normes en choisissant, au final, des traitements bien différents de ceux auxquels ont est habitué. Hakusei et Aki ne nous déçoivent pas, et leurs réactions montrent que malgré leurs sentiments, ils sont résolus à ne pas dériver d'un iota de la ligne qu'ils se sont choisie... bien qu'ils en connaissent tous deux les conséquences. On reconnaît bien là la force de caractère de nos héros. Par ailleurs, et pour la première fois, les sentiments du prince de  sont évoqués. On ne peut s'empêcher de s'interroger sur la manière dont l'auteur compte développer cet élément par la suite... Émouvant mais aussi porteur d'un certain suspens quant à la tournure que va prendre l'histoire dans les prochains volumes, ce tome se lit avec sensibilité et attention. Le graphisme reste à la hauteur : fin, gracieux et élégant, il conserve néanmoins une certaine sobriété qui fluidifie la lecture et ne surcharge pas les planches. Les retournements de situation et les sentiments des personnages sont bien retranscrits. On reste ainsi scotché à la lecture. Ce tome reste dans la continuité de la série, de haute qualité, tout en continuant à développer les enjeux et les stratégies. La dernière ligne droite semble s'amorcer ; on se réjouit de découvrir ce que nous réserve l'auteur !