6

Critique de Platinum End #1

par ivan isaak le lun. 8 août 2016 Staff

Rédiger une critique
Lancé en grande pompe et précédé par la réputation de ses auteurs, difficile d’échapper au phénomène Platinum End qui tente de rivaliser avec les deux grosses autres sorties de 2016, One Punch Man chez Kurokawa et My Hero Academia chez Ki-oon. Pour se démarquer, Kazé propose donc ce titre en simulcast avec le Japon, chaque nouveau chapitre (mensuel) étant disponible en numérique le jour de la sortie nippone. Takeshi Obata (Rampou, Hikaru no Go, Death Note, Blue Dragon, Bakuman et All you need is kill) et Tsugumi Ohba (Death Note et Bakuman) nous emmènent cette fois dans la course à la succession de… Dieu ! Rien que ça… Pour le résumé de l’histoire un poil plus complet, je vous laisse le soin de lire les autres chroniques de mes camarades. Pour faire simple, les 13 humains choisis par 13 anges vont devoir lutter pendant un maximum de 999 jours, délai au-delà duquel le futur Dieu sera choisi parmi eux. Mais certains élus ne veulent rien laisser au hasard et c’est ainsi que l’un d’entre eux décide de supprimer ses rivaux. Pour notre héros, Mirai, sa lutte pour la survie commence ! Et dire qu’il était prêt à mourir… Tsugumi Ohba met donc en place son univers, progressivement, en nous présentant les règles qui régissent ce drôle de concours. Ainsi, nous allons en apprendre plus sur les fameuses « flèches », sur les « ailes », sur les « rangs » des Anges… Chaque élément, mis bout à bout, permet d’avoir une idée un peu plus précise des pouvoirs accordés à nos élus, de leurs limites, et des possibilités « d’évolution ». On regrettera juste que certains éléments semblent arriver progressivement, même s’il ne s’agit peut-être que d’une fausse impression ? Autre point que l’on peut regretter (mais pas tout le monde je pense) : Metropoliman. Conserver l’anonymat tout en utilisant ses pouvoirs, pourquoi pas. Mais le coup du costume, ça fait malheureusement un peu penser au Great Saiyaman de Dragon Ball, et donc plus à une parodie qu’à quelque chose de sérieux. Mais comme déjà dit, l’idée peut fonctionner pour certains. Enfin, on regrettera également un peu le caractère de notre héros… On notera aussi que le duo Ange/humain fait un peu penser au duo Shinigami/humain de Death Note. Point positif important à signaler pour les habitués de l’auteur : le tome se lit relativement vite, ce qui implique que nous évitons les trop longs dialogues qui parsemaient ses précédentes œuvres. L’un des points forts du titre est bien entendu la patte graphique de Takeshi Obata. Le mangaka nous offre quelques planches magnifiques, notamment des doubles pages grandioses, qui prouvent une fois encore qu’il fait partie des meilleurs illustrateurs de sa génération. Les décors sont fouillés, les différents protagonistes facilement identifiables, le découpage efficace… Bref, c’est du vrai bon boulot, même si le chara-design rappelle beaucoup les précédentes œuvres d’Obata. Mais on entre là dans du détail qui ne peut être un frein à la lecture. Ce premier volume pose donc les bases de l’univers de Platinum End. La succession de Dieu est un but intéressant mais on a encore du mal à voir si les auteurs savent vraiment où ils veulent aller avec ce premier volume. Le coup de théâtre final est à la fois étonnant mais aussi, finalement, un peu facile. On reste donc sur notre faim mais on ne peut s’empêcher de se dire qu’il y a clairement matière à offrir un titre passionnant. On surveillera donc attentivement la suite, disponible en version numérique (jusqu’au chapitre 10, début du 4ème tome !)

En bref

6
ivan isaak Suivre ivan isaak Toutes ses critiques (1075)
Autres critiques de Platinum End
Boutique en ligne
7,15€
Boutique en ligne
7,15€
Boutique en ligne
7,15€
Boutique en ligne
7,15€
Laissez un commentaire
Commentaires (0)