Découverte sur le tard avec la parution de son quatrième opus, les aventures ultra cute et pleine de bons sentiments dépeintes par Konomi Wagata s’achèvent dans un dernier round chaleureux à l’image de la série. On n’aurait clairement pas dit non à plus de tomes mais si tout comme moi vous êtes devenu fan de l’auteure, vous pouvez d’ores et déjà vous jeter sur sa nouvelle série portant le doux nom de Chat malgré moi dont la couverture nous promet de vivre de tendres aventures cette fois-ci félines. 

La recette fonctionne toujours à merveille, on retrouve une nouvelle fois de nombreuses petites mésaventures vécues par notre mignonne héroïne et son adorable garou.  Durant les deux premiers chapitres, l’auteure met en scène un Lusky plus mature qui à l’image de sa maîtresse peut lui aussi devenir un formidable soutien que ce soit pour une nouvelle amie ou pour celle qu’il aime et protège si tendrement. Ses intentions très touchantes, sa façon de rassurer et de fournir des efforts rendront ces passages attendrissants à souhait !

L’humour est d’ailleurs lui aussi toujours bien présent grâce à un Lusky un brin innocent et quelques fois à côtés de la plaque nous arrachant bien souvent de nombreux sourires. Ce tome est également riche en nouveaux personnages, Tôka sera déstabilisée par sa rencontre avec un jeune homme provoquant au passage la jalousie de Lusky. Heureusement pour ce dernier, on découvrira la véritable nature de celui-ci qui possède bien plus de points communs avec Lusky qu’au premier abord. Un petit passage très mignon même s’il ne fait du coup pas avancer beaucoup l’histoire puisque finalement Tôka ne s’éveillera finalement pas à l’amour en notre compagnie, c’est un peu dommage car je reste persuadée que cela aurait donné naissance à quelques très bonnes scènes et que cela aurait permis au récit de trouver quelque part une finalité. Cela dit, on rencontre ainsi d’autres personnages qui vivent une expérience similaire à celle de nos deux amis diversifiant ainsi les points de vue notamment grâce au chapitre avec la nouvelle infirmière de l’école. Certains chapitres sont un poil trop court mais l’ensemble reste agréable et bien mené.  Les dernières pages mettent en scène la force des liens qui unissent Tôka à Lusky, il n’y aura pas vraiment de fin mais plutôt un « et ils vécurent heureux » concluant la série sur une note pleine de douceur qui n’est en rien une déception même si l’auteure aurait pu aller plus loin concernant certains pans de son intrigue et développer plus en profondeur ses personnages secondaires.