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Critique de Last Hero Inuyashiki #8

par Ashitaka le mer. 10 janv. 2018 Staff

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Déterminé à continuer le massacre, Hiro lance la deuxième phase de son plan : faire s'écraser tous les avions de la ville ! M. Inuyashiki se lance au secours des appareils, qu'il réussit à faire atterrir sans trop de dégâts. C'est alors qu'il reçoit un appel de Mari, coincée dans un incendie... Mais au moment où il s'apprête à aller la rejoindre, il est démasqué par Hiro ! Une lutte acharnée s'engage entre les deux cyborgs au-dessus de la ville... M. Inuyashiki parviendra-t-il à se débarrasser de son assaillant à temps pour sauver sa fille ?


Difficile de faire une critique de ce huitième tome de Last Hero Inuyashiki, tant le scénario est absent ! Qu'y a-t-il à analyser hormis des combats qui occupent toutes les pages et des onomatopées comme seuls dialogues ? Vraiment je vous le dis, il est difficile de faire une critique construite sur une œuvre qui ne l'est nullement.

 

Un volume bouche-trou


Quatre minutes. C'est le temps qu'il m'a fallut pour terminer totalement ce volume, en lisant l'entièreté des dialogues, et en prenant le plus mon temps possible comme je ne souhaitais pas m'être procuré cet exemplaire pour si peu. Quelle ne fut pas ma déception ! Bien que nous sommes habitués avec cette œuvre à avoir affaire à des pages qui se lisent rapidement, le paroxysme de cette affirmation est amplement atteint dans ce tome. Par ailleurs, entre la première et la dernière page, nous n'apprenons rien d'important pour l'intrigue principale de l'histoire. Les combats, certes esthétiquement beaux, ne sont aucunement utiles au scénario et se suffisent à eux-mêmes. Nous avons ici le premier affrontement entre le héros et l'anti-héros, ce dernier tentant d'empêcher M. Inuyashiki d'aller sauver sa fille. Cela est pourtant l'occasion d'instaurer un riche dialogue entre les deux personnages principaux. Un conflit d'idéologie se matérialisant par la force des poings, voilà ce qu'il manque pour faire de ce volume un bel ouvrage ! En fait, vous pourriez passer du tome sept au neuf sans lire le huitième que cela ne changerait rien à la bonne compréhension du manga.

 

Les voies suivies par l'auteur


« Critique sociale du Japon Contemporain ». Voici une des promesses de la quatrième de couverture. Si cette affirmation était certifiée authentique pour le premier volume (dont la sortie était un événement majeur des éditions KI-OON lors de Japan Expo 2015), elle ne l'est nullement par la suite et plus la fin approche, plus l'auteur se détache de cette volonté de critiquer son environnement spatio-temporel.  


Mais arrêtons nous là pour les (nombreux) points négatifs que comporte ce tome, et focalisons nous enfin sur ces qualités. Ces dernières n'étant pas nombreuses, nous allons nous baser sur la dernière partie du volume, et plus précisément lorsque M. Inuyashiki découvre sa fille inerte. L'esthétisme de l’œuvre (que nous avons évoqué plus haut) est telle que la transfiguration des émotions humaines est palpable et fait que nous arrivons à ressentir les mêmes émotions que les personnages. Ainsi, bien que cela ne soit heureusement pas le cas, nous avons nous-même l'impression de perdre un proche que nous avons connu bambin, vu grandir et appris à aimer. C'est ici la principale force de Last Hero Inuyashiki depuis ses débuts : une oeuvre qui sait susciter l'empathie.


En bref

Ayant la mauvaise impression que Hiroya Oku cherche par tous les moyens à faire dix tomes, au dépit de la qualité de l'intrigue pourtant prometteuse, la très courte lecture de ce volume n'est nullement agréable. Elle ne vous sera d'ailleurs pas indispensable tant le scénario est lacuneux et les personnages inintéressants, même si ces-derniers évoluent dans un esthétisme irréprochable.

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