Nous continuons de suivre Ella Mahé dans son enquête autour de la mystérieuse égyptienne aux yeux vairons. Toujours Jean-François Charles aux commandes des dessins de la période actuelle, mais c’est, cette fois-ci, Francis Carrin qui s’occupe de la partie récit qui se déroule pendant la période de la construction du canal de Suez. Les deux styles se marient tout aussi bien que pour le premier volume et nous continuons de suivre cette épopée romanesque avec émerveillement. L’Egypte fascine, et cette jeune femme mystérieuse continue d’attiser notre curiosité. Un scénario solide, une histoire prenante et une dernière planche qui promet de donner un peu plus de rythme et d’éléments de réponse dans le prochain tome, car c’est le rythme qui pêche un peu dans cet album… Cette série reste toujours aussi plaisante à lire et à contempler. On se laisse bercer par ces notes de culture et d’histoire que le romanesque mélange le temps d’une enquête hors du temps.