Harlem, 1920, au temps de la prohibition.
La ségrégation bat son plein, entre noirs et blancs, et pour Anna, métisse, c’est encore plus difficile, ni blanche, ni noire, deux fois plus rejetée.
On suit l’héroïne dans ce quartier, sa vie, la découverte de l’identité de son père et de sa dispartion.
Le dessin passe d’une scène à l’autre avec facilité ; les tons associés à chaque univers (restaurant, boîte de nuit,…) sont bien choisis, le tout est de bonne qualité.
Les prémices de l’histoire sont bien posés, les personnages principaux décrits, le passé de l’héroïne, le quartier dans lequel elle évolue et les lois qui s’y applique et last but not least, les questions en suspend pour amorcer la suite.
Du potentiel pour cette série qui aborde de manière simple, sans trop s’appesantir la ségrégation, associé à l’appel de l’aventure et du continent africain, berceau de l’humanité.
Cela donne envie de poursuivre dans le prochain tome la recherche du chasseur de fauve explorateur qu’est le père d’Anna.
En bref
7
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