Les bonhommes « bâton » font nécessairement penser à ceux de la série « Allez raconte » (Parrondo/Trondheim). Le ton aussi, donné dès la dédicace. C’est drôle. Finalement, Zozimos aurait pu être inventé par Laurent pour contenter Pierre et Jeanne. Une lecture tout public regorgeant de références à la Mythologie, parodiée, détournée. Chacun peut y trouver son compte. Premier clin d’œil à l’œuvre d’Homère : l’introduction. « Ô Muse, chante-nous l’épopée de Zozimos »…et on nous relate alors les aventures de ce prince exilé du royaume de Sticatha, qui cherche tel Ulysse à rentrer chez lui. Il doit venger l’assassinat de son père et reconquérir son royaume, sous l’actuelle emprise de sa sorcière de belle-mère assassine…Mais comme toute odyssée qui se respecte, il ne peut clairement pas s’agir d’une balade de santé ni d’un modeste trajet en bateau…Non ! La première partie du trajet de Zozimos est synthétisée sur une carte en début de tome…et il lui en arrive des (més)aventures ! Si les parallèles entre Christopher Ford et Homère peuvent être nombreux tant le livre regorge de références, j’avoue sans honte préférer mon contemporain à son illustre compère antique. J’ai adhéré de la dédicace à la 200e page. C’est frais, c’est bien fait, c’est drôle et pas « ras des pâquerettes » sous prétexte que les plus jeunes peuvent le lire. Alors, à quand la suite ?