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Critique de La douceur de l'enfer #1

par vedge le lun. 9 mai 2011 Staff

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Superbe album que signe Grenson, à la fois scénariste et dessinateur de ce diptyque où la petite histoire familiale rejoint la grande histoire de ce pays, la Corée, où les américains se sont battus et sont morts pour la défendre contre la menace terroriste. Très bien scénarisé, mis en page et dessiné, ce tome un alterne deux atmosphères, l’une concernant le récit contemporain avec des dessins fait d’aplats, d’ombres et de lumières, et de traits simplifiés à l’extrême mais où tout est dit. Les récits de guerre quand à eux sont illustrés par des dessins plus torturés, où les visages sont tout en traits, en hachure, en noirceur. Comme une ponctuation au récit, des cases de feu marquent les étapes, feu des explosions, feu de la crémation de la grand-mère, feu d’incendie de la maison, Phénix de rêves d’enfants. Ces rêves d’ailleurs sont le cadre propice à l’expression de plus de liberté et de féerie de l’auteur, et le résultat est touchant et réussi. Superbe album tant sur le fond que la forme que je vous invite à lire.

En bref

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