Ce second tome semble clore un récit mêlant espionnage et histoire des Balkans.
Alexandre a basculé au premier album, après la mort de sa mère, dans une histoire policière et politique.
Ce tome, dense, très bien écrit, dans un genre proche des romans d’espionnage à la John Le Carré, nous amène à découvrir une partie de ses origines, au travers de la vie de son père et de ses faits d’armes.
On est baladé, comme le personnage principal, de découvertes en découvertes, au travers du périple géographique et historique qui se déroule pour nous.
Le dessin ressemble à une succession de tableaux parfois naïfs, parfois figuratifs où les touches de rouge, violentes, nous ramènent à l’ampleur des évènements racontés et des petits arrangements des états.
Une série qui fouille une partie des racines des évènements qui agitent depuis longtemps les Balkans, sans espoir visiblement d’un calme durable prolongé.
Au milieu de tout cela, un homme perdu, sans passé dont il peut être fier, avec peu de futur à construire, une mélancolie que l’on ressent par le texte ciselé, poétique, et les tons sombres et les visages abrupts du dessin.
Une plongée étrange dans ce qui est sûrement mais que l’on a plaisir à ignorer.
En bref
7
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