Résumé : Chronique sociale loufoque sur un dessin simple et réaliste aux teintes appropriées de photos jaunies. Le dessin n’est pas noir et blanc, plutôt dans des teintes un peu jaunies, comme un vieil album que l’on feuillette et qui raconte une vie. Une vie de travail, un vie de famille, une vie compliquée, dans un milieu ouvrier où il est difficile de changer de classe, sauf à changer de métier et d’existence. C’est une histoire grinçante, ancrée dans la réalité mais un peu loufoque, bardée d’humour noir et d’idées mal pensantes. Le dessin et les dialogues sont à l’avenant, avec des gueules, celles des garagistes, qui font penser à ces vieux films de truand à la Lautner, et des répliques pinces sans rire à la Audiard qui font sourire. Un peu comme le journal en demi teintes d’un homme qui a cru monter mais que l’ascenseur social a ramené à son point départ, pas plus triste, seulement plus fatigué peut être.