La nuit se poursuit sur Lyon, et s’étend difficilement de 1h à 8h. Les différentes péripéties introduites dans le tome 1 semblent, pour la plupart, se compliquer dangereusement. Les choses dérapent, s’enveniment, des coups partent pour le malheur des uns et le bonheur des autres. Chaque petite histoire qui s’entrecoupe nous fait prendre conscience que si l’une d’elle s’était déroulée différemment, peut être que l’aboutissement de cette nuit n’aurait pas été le même.
Le dessin et l’ambiance colorée s’accordent toujours autant à la violence du récit. Violence qui nous paraît être quotidienne durant les nuits lyonnaises. La force de ce récit réside justement dans sa tendance à la chronique sociale, au témoignage. La bande dessinée dépeint les imprévus et les coups durs qui peuvent faire dérailler la vie de plusieurs personnes sans qu’on ne s’y attende en mettant en image un dramatique effet papillon.
La clôture de cette nuit amène une réflexion sur les conséquences que peuvent entraîner certains actes. Cependant, elle laisse aussi certaines péripéties non finies ou sur un nouveau départ, de quoi faire travailler l’imagination du lecteur qui pourra à sa guise en tirer des conclusions. Le tout donnant un diptyque particulièrement bien agencé et qui ne manque pas d’intérêt.
En bref
8
Equinoxe
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