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Critique de Bulles et nacelle

par Lauriane le lun. 18 juil. 2011 Staff

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Avec un gaufrier classique, immuable de 6 cases, des dessins évocateurs d’illustrations de livre pour enfants, ronds, encrés, hachurés, des couleurs primaires lumineuses, une prédominance du jaune-orangé, des animaux en guise de personnages, Renaud Dilliès nous invite à la rêverie douce. Une atmosphère enveloppante pour aborder le processus créatif, la solitude de l'écrivain et son angoisse de la page blanche. Si Charlie, la souris, se complaît dès les premières pages à nous vanter les délices de la solitude, il ne peut nous cacher bien longtemps qu’il n’écrit plus…cependant, il crée, en pensées! Cet oiseau bleu nommé M. Solitude, par exemple, qui apparaît lorsqu’elle s’installe, des débuts d’ébauche, des amorces de livre, des pages remplies de mots qu’il s’empresse de froisser. Charlie est angoissé. Il divague, songe et nous livre implicitement ses réflexions poético-philosophiques : ne peut-on écrire que dans la solitude ? L’œuvre n’est-elle pas éphémère ? Mérite-t-elle qu’on se sacrifie ? Qu’est-ce qui est à l’origine d’une très bonne idée littéraire ?... Un conte animalier tout en simplicité et finesse sur le dur processus créatif et la solitude qu’on lui octroie, à mettre dans les mains de tous les rêveurs, poètes, philosophes, apprentis écrivains de tout âge. « Terre-à-terre », passez votre chemin !

En bref

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