Plus qu’un livre commémoratif sur le 11 septembre, cet ouvrage tente, à travers le regard croisé de dessinateurs, de journalistes, de romancier, de dessinateurs de presse, de proposer une vision de l’Amérique d’aujourd’hui et de celle du futur, avec ses bons et ses mauvais côtés, sans manichéisme. C’est une juxtaposition de dessins de presse, d’une lettre ouverte à un petit fils noir, adopté, d’une nouvelle en bande dessinée sur les dérives sécuritaires, avec un dessin, pour cette dernière, d’excellente qualité. On y trouve aussi un échange épistolaire entre les deux côtés de l’atlantique, concernant la vision européenne et américaine de l’Amérique. Puis Plantu revient sur la vision des dessinateurs de presse en France et aux Usa du 11 septembre, sur l’instant et sur les événements qui en ont découlé comme la guerre en Afghanistan. D’autres choses intéressantes encore, dont un article de prose illustrée de Charlélie, que l’on connaît plus couramment en France comme chanteur mais qui est aussi photographe et poète. Vient ensuite une plongée noir et blanc, noire et désabusée de Sacco, Munoz et Sampayo. Cet ouvrage est un puzzle que l’on reconstruit petit à petit au travers de chacune de ses parties et qui permet au final d’avoir une vision plus claire de ce qui, même géant aux pieds d’argile, reste un mythe pour nombre d’entre nous : l’amérique Résumé : kaléidoscope des visions des deux côtés de l’atlantique de l’Amérique après le 11 septembre, avec de nombreux modes d’illustration