Résumé : L’histoire de casque d’or mise en mouvement par un dessin vivant. Librement inspiré de l’histoire de casque d’or, nous suivons la vie trépidante mais triste d’une jeune femme qui, fuyant la normalité du quotidien de ses parents et un travail routinier et dur, pense trouver la liberté et le bonheur en vendant son corps. Elle va de déconvenue en déconvenue et on la suit dans ce périple, dans le Paris de la belle époque. Les dessins sont bien adaptés à la période 1900, mais si l’auteur met en valeur visages et sentiments, les couleurs parfois trop directes et tranchées me dérangent un peu. Il y a par contre un sens du mouvement, de l’action, principalement dans les scènes d’échauffourées où se côtoient de multiples personnages qui dans le cadrage des plans quasi-cinématographique sont une vrai réussite. Le « chapitrage » intercalant des pages de journal pour séparer les parties est une bonne idée qui ramène à l’époque du récit et ancre l’histoire dans le réel. Globalement une bonne histoire bien qu’un peu trop subie par le personnage principal, sur une illustration vivante et adaptée avec quelques imperfections de couleur à mon sens.