Résumé : Querelles scientifiques du haut d’un balcon, dans un univers graphique déboussolant car déboussolé.
Deux individus sur un balcon, surplombant une ville qui pourrait être Venise, sans eau, discourent de science en mêlant l’extraordinaire, la rhétorique, le non sens, dans des échanges fleuves au sein d’un univers décalé et changeant.
Le dessin est un support au texte, il jour un rôle en partie sérieux, narratif, en partie déconstruit.
Les architectures varient selon des plans et des constructions improbables.
Les couleurs changent, les dimensions et les formes varient.
Les repères sont secoués pour remuer notre matière grise et la focaliser sur le fond de la théorie de Jouvet, Leibowitz, et autres Lorentz.
Il faut une dose de « bravitude » pour tenir le fil des échanges de ces personnages sortis d’un Muppet's show onirique et l’intellect parfois se perd, l’œil décroche et le lecteur s’éteind.
Le ticket d’entrée pour accéder à la compréhension de l’univers de Masse est donc élevé.
En bref
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