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Critique de Dans la nuit, la liberté nous écoute

par vedge le mer. 21 sept. 2011 Staff

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C’est un pan de l’histoire de France peu connu et difficile que nous invite à découvrir Maximilien Le Roy, qui a illustré et adapté le livre d’Albert Clavier. On y lit le récit d’un soldat engagé dans une guerre coloniale en Indochine, et qui rapidement prend conscience que l’armée française y combat contre un peuple qui ne fait que demander sa liberté et son indépendance ? Nous sommes en 1947, au sortir de la deuxième guerre mondiale, et les résistant et vainqueurs d’hier sont les bourreaux d’aujourd’hui. C’est dans ce contexte que ce jeune homme de 22 ans décide d’être traitre à sa patrie pour rester fidèle aux idées de celle-ci : liberté, égalité, fraternité. Le dessin reste dans un univers certainement en réel, et dans l’adaptation quasi monochrome dans les verts (plus le noir&blanc), verts de la jungle et des uniformes, couleurs tout à fait adaptées aux évènements qui se déroulent. Le dessin ressemble à une illustration de presse, un journal de guerre en quelque sorte, qui veut enseigner et faire comprendre le dilemme, pas divertir. Il y a pourtant de superbes cases vivantes, denses, très bien rendues, de personnages, de situations et d’actions. L’ouvrage est intéressant dans ce qu’il montre, par petite touche, dans sa construction, un choix, finalement irréversible, et qu’aujourd’hui encore la république française a du mal à reconnaître (voir le sondage sur la colonisation). Un livre difficile, qui nous remue, nous remet en question, et qui est fort bien mené dans cet objectif et cette perspective. En bref : Dilemme de soldat en Indochine sur une illustration sensible et sans fioriture

En bref

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